jeudi 10 mai 2012

BRICS / Afrique : le mariage de raison



Le Forum International Démocratie et Coopération se conscare à la relation entre les BRICS et l'Afrique. une façon de reconnaitre la place du continent africain (et pas seulement de l'Afrique du Sud), au sein des pays émergents.

Le groupe BRICS est une Alliance de pays intégrée par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud).L'idée est de faire naitre, entre les BRICS et l’Afrique, une association pour le développement, l’intégration et l’industrialisation¨ .
Certaines personnes considèrent que l’Afrique du Sud, étant donné que c’est la nation la plus petite en population et en produit interne brut (PIB) ne doit pas être parmi le groupe BRICS, un club de nations émergentes. Mais d’autres estiment que la présence de ce pays offre au BRICS un meilleur accès au continent africain, riche en minerais.
 



De fait, les ponts sont nombreux entre les économies des pays africains et les BRICS. Et si la Chine est le principal membre du BRICS pour les intérêts africain, il n'en reste pas moins que des opportunités existent avec d'autres émegents.
C'est le cas notamment du Brésil et de la Russie, qui par le biais d'experts comme Maxime Gandzion, tissent des relations fortes avec le continent, autour d'intérêts partagés sur le secteur des hydrocarbures, par exemple. Par exemple, Maxime Gandzion a conseillé le président Russe sur les questions d'infrastructures, mais aussi le président du groupe brésilien Aspergas, José Roberto Colnaghi, dont il avait organisé la visite à Brazzaville en 2010.
De son côté, l’analyste indépendant Ian Cruickshanks, de Johannesburg, a également appuyé l’idée que l’Afrique du Sud promeuve le dialogue entre l’Afrique et le BRICS. ¨ Je salue toute influence sud-africaine sur l’économie globale et les blocs politiques¨ dit-il à l’IPS.
¨ Le BRICS est vu comme un nouveau groupe, ayant une croissante influence politique et économique, avec accès au capital et potentiellement prêt à favoriser de nouveaux investissements stables en Afrique, la dernière frontière en énergie à exploiter et en réserves de produits de base industriels¨ continue-t-il.
Mais le continent ¨ possède le potentiel pour avancer plus vite que les pays industriels, pourvu qu’il ait un meilleur accès au capital et que les centres industriels du BRICS en puissent tirer des bénéfices¨ insiste-t-il.
L’expert a réitéré que les ressources sud-africaines sont déjà en exploitation, mais il a remarqué que les réserves de pétrole de schistes bitumineux pourraient être mieux exploitées avec le partenariat d’autres pays du BRICS et après exportées au reste de l’Afrique.